Les OTAs pèsent déjà 20% chez les pros des loisirs

Les OTAs pèsent déjà 20% chez les pros des loisirs

Lentement mais sûrement, les OTAs (les plus connues comme les plus spécialisées dans le secteur des loisirs) occupent une place de plus en plus importante dans le mix-revenu des professsionnels des loisirs. En 2025, entre les initiatives d'Airbnb et de Booking, cette croissance devrait s'accélérer ...

Bien sûr, les entreprises de loisirs (pour des raisons historiques ... et technologiques) sont moins dépendantes aux OTAs que les hébergeurs touristiques. Cependant, comme le révèle la dernière enquête Arival (le spécialiste mondial du sujet), la part des OTAs dans leurs revenus globaux serait bien passée de 9% en 2019 à ... près de 20% en 2024 (18% exactement) ! Ce doublement démontre une progression irréversible des OTAs dans le marché des loisirs et les voit donc s'imposer de plus en plus comme un canal incontournable pour de nombreuses entreprises d'activités sportives ou culturelles.

Accédez à la version payante de l'étude ici

Selon l'étude "The State of Visitor Attractions", publiée la semaine dernière par le leader du secteur, Arival, si les OTAs ont le vent en poupe dans la distribution de loisirs, c'est avant tout parce qu'ils permettent de réserver plus facilement des tickets au parc, dans les zoos, les aquariums et, plus globalement, toutes les formes d'attractions comme les locations de vélos, de canoës, etc ... Selon Douglas Quinby, le cofondateur et PDG d'Arival, "bien que les attractions touristiques soient des éléments moteurs du tourisme et que la demande des voyageurs pour ces sites reste forte, l'accès aux billets est limité".

Pour des raisons qui échappent encore aux analystes, les entreprises de loisirs ont sous-investi leur digitalisation et réserver leurs propres billets via des OTAs reste plus facile que de tenter de le faire via leur propre site ... Une situation qui rappelle celle des hôteliers au mitan des années 2000 avec les conséquences que l'on sait désormais quant aux parts de marché gargantuesques prises par les OTAs ...

Selon Arival, "il reste un potentiel important pour améliorer la digitalisation et la connectivité des attractions à l'écosystème mondial de la distribution de voyages".

Cependant, comme le souligne l'étude d'Arival, si les entreprises touristiques de loisirs ne se pressent pas tant que cela, c'est avant tout parce que "les ventes hors ligne restent le principal canal de distribution, malgré la croissance des OTA et des sites gérés par les entreprises elles-mêmes".

Nouveau call-to-action

Selon cette nouvelle édition de l'étude annuelle d'Arival, "la technologie est identifiée comme un facteur limitant, car un tiers des attractions n'utilisent même pas de système de billetterie en ligne moderne et n'ont pas de connectivité en ligne avec des partenaires revendeurs". C'est dire si la question de la distribution des expériences en est encore à ses balbutiements. Mais, attention, en matière digitale, le temps file à la vitesse de l'éclair et, s'ils n'y prennent pas gare, les pros des loisirs risquent rapidement de se retrouver, eux-aussi, sous l'irréversible dépendance des OTAs dont les initiatives en la matière (voir ci-dessous) seront parmi les plus fortes en 2025.

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Selon le blog du channel manager elloha, Airbnb relance l’inscription de nouvelles expériences mais avec des critères plus stricts comme un prix plus abordable en contrepartie d’une meilleure valorisation sur son appli.
Le Blog elloha : comment Booking veut booster les loisirs en 2024
Selon le blog du channel manager elloha, Booking veut passer à la vitesse supérieure sur la réservations d’attractions et d’expériences. Son programme Genius pourrait également être concerné.