Juillet en demi-teinte, septembre plus prometteur

Après le tumulte d’un été 2024 marqué par les Jeux Olympiques et un contexte politique tendu, la saison estivale 2025 a commencé en mode "tout doux" et marque un attrait confirmé pour le "local" ! Loin des événements exceptionnels, les Français renouent avec leurs habitudes touristiques non sans surveiller de près leur porte-monnaie; en particulier pour tout ce qui concerne la restauration (de -15 à -20% selon les régions). Si juillet reste quelque peu maussade à tous points de vue, août et septembre semblent largement marqués par le phénomène des "réservations de dernière minute"; ce qui pourrait se matérialiser par une fréquentation inattendue ...
Le retour en force des vacances "made in France"
Selon les études conjoncturelles publiées avant cette saison estivale, 91 % des Français déclaraient avoir prévu de partir entre mai et octobre, avec une nette préférence pour l’Hexagone (75% des départs). Ce choix est d'autant plus marqué qu'il fait suite à un été 2024 où beaucoup avaient préféré l’étranger ou s’étaient abstenus du moindre départ en raison des JO.
Pour des raisons budgétaires - en proie directe avec les effets persistants de la dernière vague inflationniste - beaucoup de français déclaraient vouloir partir moins loin, moins longtemps ... voire, sur les "aîles de saison"; c'est-à-dire, plutôt de fin août à mi-septembre, voire plus tard. Et c'est, a priori, ce qui se confirme dans les faits avec une bonne perspective de "se refaire" en fin de saison pour celles et ceux qui n'ont pas vraiment vu leurs réservations décoller.
Il vous reste encore le temps de saisir ces opportunités d'activité post-été en vous concentrant sur la valorisation des atouts de votre territoire auprès de la clientèle de proximité et en misant, en priorité, sur la communication locale; soit, en ciblant une clientèle à moins de 3 heures de voiture de chez vous.

Séjours longs… et ailes de saison ?
Si 50 % des Français envisageaient, en ce début d'été, des séjours d’au moins trois semaines, la tendance semble confirmer que, pour des raisons budégaires, une majorité a fini par privilégier l’étalement de leurs vacances en "mordant" sur les "ailes de saison"; soit la période allant de mai à juin (qui attire de plus en plus grâce à des prix doux et une météo clémente) et celle de fin août à mi ou fin septembre (qui reste clémente à la fois sur le plan météorologique et ... budgétaire).
Il vous reste encore le temps de saisir ces opportunités d'activité post-été en proposant des offres spéciales "séjour étendu" (pas forcément "long séjour") en les mixant par des incitations "d'ailes de saison" composées autour de tarifs dégressifs, d'expériences exclusives ou encore d'avantages particuliers.
N'oubliez pas, non plus, que l’envie de grand air s’est beaucoup affirmée depuis le début de cet été: la campagne et la montagne ont enregistré une plus forte demande que le littoral considéré, à tort ou à raison, plus onéreux que les autres secteurs. D'ailleurs, les régions aux températures plus fraîches (Bretagne, Normandie, Alpes…) ont aussi gagné en popularité; effet canicule oblige.
Pour beaucoup de propriétaires d'hébergements de ces secteurs, les demandes de réservation auraient d'ailleurs doublé en juillet, en provenance de nombreux clients venus du sud et craignant les fortes chaleurs enregistrées en juin.
D'ailleurs, comme nous l'annoncions dans nos précédents articles, cette année, la décision de départ a été très massivement prise à la dernière minute; le tout, sous le signe de la météo et des "bonnes affaires".
Il vous reste encore le temps de saisir ces opportunités d'activité post-été en acceptant d'accueillir les réservations de dernière minute (calendriers en ligne à jour, communication météo-réactive sur vos réseaux…), mais aussi en proposant des facilités de modification ou d’annulation, en raison des fluctuations rapides et nombreuses des voyageurs français, de plus en plus réactifs aux conditions météo et financières ...
Budget: la vigilance reste de mise
De ce point de vue, d'ailleurs, on pourra dire que l’inflation "résiduelle" a encore marqué les esprits. Avec un coût moyen des vacances pourté à 1 820 €, les études pré-saison démontraient que, non seulement, 30 % des français pensaient raccourcir leur séjour mais que, pour ceux qui partaient, 39 % prévoyaient de faire des économies, en sacrifiant leurs extras ou les petits plaisirs sur place. Pire ! Selon les derniers relevés, dans le but de tenir le budget, 7 Français sur 10 déclarent avoir choisi de rogner sur les dépenses non essentielles telles que les restaurants. Un constat confirmé par les derniers communiqués de l'UMIH qui note des baisses d'activités de l'ordre de 15 à 20% selon les régions touristiques ...
Il vous reste encore le temps de saisir ces opportunités d'activité post-été en développant des offres que vous pourriez appeler de SMS (Sans Mauvaise Surprise); c'est-à-dire, du "tout-compris" ou encore des packs incluant plus d'extras à prix doux (comme les collations) ou les activités … Enfin, pour être certain de capter l'attention des retardataires de la réservation post-juillet, affichez vos tarifs en toute transparence et valorisez votre rapport qualité-prix. Dans la recherche de la meilleure offre, mieux vaut aller droit au but pour "convertir" vos visiteurs en acheteurs en toute dernière minute !
