Aux US, "solos" et "millenials" seront les premiers à partir en voyage

Aux US, "solos" et "millenials" seront les premiers à partir en voyage

Plusieurs études indiquent que la génération Y, les voyageurs aisés et les voyageurs solo seront les premiers à oser repartir en vacances même dans une situation sanitaire encore instable. Ces pionniers de la reconquête de l’industrie du voyage agiront dès le début de 2021. Les chiffres sont là, à vous d’en tirer profit.

"Il faudra bien que ça reparte un jour ..." et, c'est certain, entre confinement allégé et la diffusion massive d'un vaccin, si tout va bien, 2021 devrait nous permettre de vivre dans un horizon un peu plus dégagé. Pour autant, l'activité ne va pas redémarrer d'un trait d'un seul: il y a aura des réticences, des craintes, etc ... qui marqueront différemment certains types de voyageurs plutôt que d'autres. Et si 2021, était l'année du commencement "durable" du début de la reprise touristique, les scenarii envisagés sont à peu près les mêmes qu'à la veille de l'été 2020:

  • La tendance de voyages qui se dessine souligne une reprise en mode “local élargi”.
  • Pour la France, cela signifie une fréquentation hôtelière régionale et étrangère proche (Belgique, Pays-Bas, Allemagne).

Mais les types de voyageurs qui se déplaceront les premiers sont à chercher du côté des Millenials (maintenant que les seniors ont exprimé une crainte durable pour les voyages, sans l'existence avéré d'un vaccin efficace). Selo une étude menée du 1er août au 7 octobre par Polymath Research + Marketing auprès de plus de 1600 voyageurs américains, il semble que la génération Y (clients nés entre 1980 et 1990) et les voyageurs à revenus élevés devraient devancer le rebond de l'industrie du voyage en 2021. A conditions sanitaires égales, le niveau social influence donc la prise de décision en matière de voyages. Les sondés dont le revenu est égal ou supérieur à 84 000 euros sont prêts à voyager plus tôt, sous forme de croisières ou de voyages à l'étranger, dans les 6 prochains mois, ce qui nous renvoie à avril-mai.
Cette enquête est fiable, car elle a été développée chaque semaine sur la période citée, ce qui permet de connaître les vraies envies des voyageurs. La génération Y et les voyageurs au portefeuille en bonne santé sont les profils les plus susceptibles de se payer des croisières et des vacances à l’international. Donc, pour la plupart d'entre eux, revenir en France si les conditions le permettent.

Les Millenials partiront les premiers, sans trop de crainte à l'égard de la Covid. Photo par Priscilla Du Preez / Unsplash

Les Y voyageront davantage que les autres

Depuis plusieurs années, la génération Y est celle qui voyage le plus, suivie des voyageurs matures (55 ans et plus). C’est donc la tranche 40 - 55 ans qui voyage le moins, probablement en raison de ses responsabilités et de ses enfants-adultes, à charge. Il apparaît que l’écart s’est creusé entre les autres groupes d’âge et la génération Y, dont 38 % des membres affirment qu'ils feraient un voyage international en 2021. À l'inverse, seulement 16% des plus de 40 ans, et les plus mûrs feront de même. La plupart voyagera dans le pays et en famille.

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Les voyageurs solitaires sont prêts à foncer

Dans un contexte de restrictions provoqué par le Covid, les voyageurs en solo sont - aussi - motivés par l’idée de voyager plus souvent : cette notion découle d’une enquête auprès de 3000 voyageurs, présentée le 10 novembre par Travel Daily Media (TD). 77% sont prêts à voyager à l'étranger s’il n’y a pas de quarantaine à l’arrivée. Un vaccin n’est pas l'argument numéro 1 dans leur décision de voyager de nouveau à l'étranger, mais 61% s’y rendront une fois qu'un vaccin sera disponible. Importantissime ! Ces clients-voyageur-en-attente affirment que les voyages auront dans leurs vies une priorité plus élevée qu'auparavant.

A retenir : les solos ont les moyens et l’envie de renouer avec les voyages nationaux et internationaux. Ces voyageurs solitaires, par nature indépendants et audacieux, sont plus vertueux : ils sont plus sensibles aux séjours inscrits dans le développement durable, en dialogue avec les communautés locales. Ils ne veulent pas simplement voir le monde, ils veulent aussi le façonner. On pourrait presque parler de vacances participatives.

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Re-voyager, différemment, avec plus de moyens !

L'enquête révèle un avant et un après Covid-19 chez les voyageurs en solo, qui se préparent à se rendre à l'étranger.

  • 46% voyageront plus souvent
  • 25% prendront des voyages plus longues
  • 16% s’offriront plus de luxe
  • 40% voyageront plus consciemment et durablement
  • 53% sont susceptibles de faire des voyages accompagnés
  • 71% ne subiront pas d’impact financier négatif sur leur capacité financière à voyager
  • 14% ont plus d'argent qu’avant le Covid
  • 15% ont moins d’argent qu’avant le Covid.

Parmi les sondés, les plus de 45 ans ont davantage de moyens que les moins de 44 ans.

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Fizkes / Shutterstock

Que faire ?

La niche des voyageurs socialement favorisés et celle des solos sont des cibles à étudier, à viser, à accueillir. Ceux qui cumulent les deux profils sont à privilégier : ce sont les solos aisés, sensibles aux enjeux environnementaux globaux et de proximité, sans engagements et attentionnés. Ces voyageurs à l’unité doivent être particulièrement bichonnés. Assez faciles à cerner, ils sont bien capables d’assurer une certaine fréquentation aux hébergements qui répondent aux nécessités d’inclusion écologique… sans clichés, sans excès, sans artifices.