Les loisirs et les activités au coeur de la mémoire des voyageurs et des priorités des destinations.

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Elles n'arrêtent pas de progresser en valeur et sur le domaine de la vente en ligne. Même si leur digitalisation est encore très en retard (par rapport aux hébergeurs), selon Douglas Quinby, le fondateur de Arival (l'expert mondial des activités et des loisirs), il est urgent que les offices de tourisme aident leurs partenaires à s'équiper et à contribuer à la notoriété de leur destination en ligne ...

Quand on pose la question à un voyageur quel est le souvenir qui a le plus marqué ses vacances, ce dernier citera en premier lieu tout ce qui a trait à ses activités sur place; l'hébergement et le transport faisant partie des "expériences" les moins mémorables de son séjour ...

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Ce constat est dressé dans La dernière étude publiée par Arival, les spécialistes mondiaux de l'analyse du marché des activités et des attractions, menée auprès de 4000 voyageurs en France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Allemagne. L'activité reste donc le "coeur" du séjour de l'immense majorité des voyageurs puisque l'étude révèle aussi que les voyageurs en consomment en moyenne 7 activités durant leurs vacances dont, 4 au moins, sont des activités payantes ... soit 25% de leur budget vacances total !

Certes, la nature offre souvent des souvenirs plus-que-mémorables pour un coût souvent égal à zéro et ce que l'étude démontre, en particulier, c'est que les "destinations" (les offices et comités du tourisme) ont raison de parier sur l'image de leur nature pour attirer des visiteurs chez soi, mais pas que ... En effet, comme le démontre l'étude d'Arival, les voyageurs privilégient aussi les "expériences" payantes: désir de se faire guider, de se faire "embarquer" dans une expérience bien rodée, les voyageurs n'hésitent pas à sortir leur porte-monnaie pour vivre des moments mémorables dans les sites culturels ou historiques (châteaux, jardins ...), les attractions en plein air (accrobranches, paintball ...), les musées et zoos, etc ...

La consommation de loisirs et d'attractions reste donc un vecteur central de la communication de votre établissement (ce qu'il y a à faire autour de chez vous) ou encore de votre destination (parler de nature mais surtout, montrer et valoriser les Top10 des attractions et des souvenirs à se forger sur place ...).

En 2019, la réservation d'activités passera encore plus via le web et le mobile et ce, même si ce secteur est encore très en retard (par rapport aux hôtels, campings et maisons d'hôtes) sur leur réservation en ligne. Comme le démontre l'étude de Arival, la vente en ligne de loisirs figure aujourd'hui au même niveau que ne l'étaient les hébergeurs il y a de cela 9 neuf ans !

Ce retard, selon l'étude, ne crée pas seulement de préjudice aux opérateurs de loisirs eux-mêmes (pertes d'opportunités commerciales sur le web), mais aussi aux destinations dans lesquelles ils sont implantés: le fait que des acteurs soient visibles et réservables en ligne renforce la visibilité globale de la destination sur le web. Pour preuve, l'émergence de destinations rurales jusque là reléguées au rang de "destinations invisibles" mais que l'émergence d'offres via AirBnB ou Booking a rendu immédiatement plus visibles. Il en va de même pour les activités: étant le produit le plus recherché (souvent, même, celui qui motive un séjour dans une destination précise), rendre les activités visibles en ligne est un vecteur de popularité évident pour la destination.

D'ailleurs, pour Douglas Quinby, le fondateur de Arival (ex-PhocusWright), il est impératif que les DMOs (Destination Management Organizations, soit les offices et comités de tourisme) se lancent dans le "plumbing" de leur destination; c'est-à-dire, dans l'équipement des opérateurs de loisirs pour se vendre en ligne : "La plupart des opérateurs sont de petites entreprises avec des ressources limitées. La plupart d'entre eux n'a ni outil digital ni d'expertise marketing élevée; et certains n'ont même pas d'équipe marketing !". Pour Douglas Quinby, l'heure est donc, côté offices de tourisme, à équiper leurs pros pour accélérer cette mutation, faciliter la consommation de loisirs sur place et renforcer l'attractivité de leur destination.