Ils revendent leurs nuitées à moitié prix

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Mieux que les ventes privées, les ventes à prix cassés ... par les clients eux-mêmes coincés par les politiques d'annulation de plus en plus sévères ...

Le développement des OTAs (Booking, Expedia, AirBnB...) a encouragé la généralisation des "réservations sans risques" selon le bon vieux principe de "Réservez maintenant, annulez jusqu'à la veille de votre arrivée".

Cette méthode a des effets immédiats sur l'augmentation des réservations : le client se sent moins oppressé donc, il réserve donc plus facilement. Mais a eu pour effet d'augmenter considérablement le taux d'annulation; notamment en ce qui concerne les réservations en provenance des OTAs.

C'est pour cela que certaines compagnies hôtelières, Marriott en tête (le premier réseau mondial), ont durci leur politique d'annulation portant le délai ultime de 24 à 48 heures.

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Ce durcissement a eu pour effet de créer de nouvelles contraintes chez un nombre croissant de voyageurs qui acceptaient de réserver sans annulation possible en contrepartie d'une annulation devenue plus contraignante, voire impossible.

Nouveau call-to-action

Il n'en fallait pas plus pour que de nouveaux acteurs émergent sur le marché et s'imposer comme les spécialistes de la revente des réservations non annulables. Le principe est simple :

  • vous disposez d'une réservation non annulable mais vous ne pouvez vraiment pas l'honorer,
  • vous vous inscrivez sur l'un des sites de revente et vous cassez votre prix de l'ordre de 30 à 50% en général jusqu'à trouver un preneur,
  • Dans le cas où ça marche, vous récupérez une partie de votre mise (le site intermédiaire aussi) et l'hôtelier n'y voit que du feu puisque sa réservation a déjà été payée...(en sachant que ce dernier peut exiger qu'elle soit quand même nominative).

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Des sites comme roomer ou cancelon se sont spécialisés sur ce marché potentiellement lucratif et concurrent des ventes privées.

A titre d'exemple, pour un séjour du 22 au 24 juin à l'hôtel Mercure Bordeaux Chateau Chartrons:

  • un client revendait sa réservation à 257,56 €, petit-déjeuner compris,
  • Booking vendait la même chambre à 317€, petit-déjeuner inclus
  • et Accor Hôtels la proposait à 302€

Comme vous le voyez, les différences de prix (quelle parité au fait ?) sont notoires et devraient inciter de plus en plus d'internautes à délaisser les ventes privées pour ces "coups de fusil" de plus en plus nombreux. Fort de leurs succès respectifs, ces sites commencent à développer une offre de plus en plus large et devraient désormais s'ouvrir aussi aux locations de vacances.