Révisions d'été : les 15 idées reçues sur le Revenue Management qui freinent (encore) votre performance
Longtemps réservé aux grandes compagnies aériennes ou aux "big" chaînes hôtelières, le revenue management s’invite désormais partout – et balaie de nombreuses idées reçues au passage. Cet été, révisez simplement ces méthodes (qui ont fait leurs preuves) et passez au crible les mythes qui plombent (encore) la rentabilité de votre entreprise pour booster vos résultats !
Démêler le vrai du faux : ce que le Revenue Management n’est pas
Impossible d’y échapper : que vous dirigiez une maison d'hôtes ou un boutique-hôtel chic, le sujet du revenue management finit toujours par refaire surface. Mais derrière l’image d’une pratique réservée aux groupes et aux gros budgets, se cachent nombre d’idées reçues … qui coûtent très cher à votre rentabilité !
Et si vous profitiez de nos "Révisions d'Été" pour remettre vos pendules à l’heure ? Voici 15 mythes à oublier pour de bon si vous voulez tirer profit de chaque nuitée – et (enfin) reprendre la main sur vos revenus.
1. “Le revenue management, c’est pour les grands hôtels”
Grosse erreur ! Que vous ayez 5 ou 200 chambres, chaque euro compte. Même un appartement sur Airbnb peut doper ses marges avec la bonne méthode. Le secret : optimiser un tout petit peu, c’est souvent beaucoup de gagné.
2. “Notre clientèle n’est pas faite pour ça”
Faux ! Tous vos clients réagissent au prix, du voyageur solo au VIP. L’astuce ? Adapter vos tarifs à chaque segment de marché. Trouvez le bon équilibre d'offres et de prix et vous remplirez vos chambres sans effrayer personne.
3. “Il faut un gros budget pour démarrer”
C’est le piège classique ! En réalité, votre stratégie primera toujours sur les données et/ou les logiciels de revenue management à acheter. De nombreux outils abordables sont déjà très efficaces, certes, mais le plus important est de vous pencher en priorité sur votre pilotage !
4. “On va finir en surbooking, les clients vont râler”
Non, le surbooking n’est pas une roulette russe. Bien anticipé, il compense les annulations sans créer de mauvaises surprises. Grâce au revenue management, vous allez vous imposer une cure de rigueur et de suivi tarifaire comme jamais ! Et donc, fini les sueurs froides à la réception.
5. “On n’a pas besoin de revenue manager, notre RMS (logiciel de revenue management) s’occupe de tout”
Certes, un logiciel peut tout calculer … mais ce sont les humains qui prennent les meilleures décisions. Comme un four dernier cri ne choisit pas lui-même la recette de ce que vous mangerez à midi, votre RMS a besoin de votre stratégie, de votre feeling et de vos objectifs !
Etre performant, ça (re)donne du sens à l’hospitalité
6. “On tue la relation client avec tout ça !”
Absolument pas ! Mieux informé et organisé, vous-même (et votre staff) avez plus de temps à offrir à vos hôtes – pendant que la machine gère les chiffres. Chacun son rôle, et c’est ça qui fait la différence.
7. “On n’a pas assez de données…”
Pas d’excuse : même l’hôtel le plus simple possède des données à exploiter (taux d’occupation, historiques, demandes spéciales…). Et, croyez-nous, c’est largement suffisant pour s’y mettre !
8. “C’est trop complexe, réservé aux experts”
La prise en main se fait étape par étape. Commencez petit, progressez. À l’arrivée, le revenue management est plus simple qu’il n’y paraît.
9. “Le but, c’est de gonfler les prix”
Non : en matière de revenue management, on parle de “prix intelligent”, pas de tarifs gonflés. Parfois il faut baisser, parfois il faut monter. Seule la cohérence paie.
10. “On fait mieux au feeling qu’avec des outils”
Votre intuition a du talent… mais combinée à la donnée, elle explose tout. Ne vous privez pas de ce levier !
Vos clients, votre établissement : rien n’empêche d’en profiter
11. “Les habitués détestent la tarification dynamique”
Transparence et valeur : c’est le duo gagnant. Vos clients acceptent que les prix bougent, tant que vous expliquez pourquoi (un peu comme pour les billets d’avion !).
12. “C’est trop cher pour les petits hébergeurs”
Encore une fois : adaptez la méthode, pas la facture. Même avec un mini budget, le retour sur investissement justifie l’effort.
13. “Mon hébergement touristique est trop spécial, ce ne sera pas efficace chez nous”
Chaque établissement a ses particularités… mais la méthode s’y adapte sans problème. Aucun hébergement ne passe entre les mailles du revenue management.
14. “Ça ne règle pas nos soucis de parité tarifaire !”
Détrompez-vous : une bonne stratégie harmonise vos prix sur tous les canaux et met fin à la cacophonie qui fait fuir les clients.
15. “On se débrouille très bien tout seul”
Être indépendant n’exclut pas de s’entourer. Parfois, un regard expert débloque tout : difficile d’être juge et partie avec ses propres chiffres.
Vous l’aurez compris, le revenue management n’est pas un luxe, ni une mode – c’est la clé de survie (et de croissance) pour tous les types d'hébergements touristiques, quels que soient leur taille, leur clientèle ou leur budget.
Cet été, révisez les fondamentaux du revenue management selon ces simples conseils :
- Réfléchissez stratégie avant de penser outils,
- Osez tester, même à petite échelle
- Regardez vos chiffres en face (et faites-vous accompagner si besoin)
- Misez sur l’agilité pour garder un coup d’avance sur le marché
En conclusion, ne laissez pas des mythes saboter vos revenus. Osez le diagnostic, formez-vous, ou faites-vous accompagner : dans la course aux performances, ceux qui pilotent leur chiffre d'affaires… pilotent aussi leur avenir.
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