Google vaut 100 Milliards dans le voyage ! Comment y trouver votre compte ?

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Sans être lui-même un vendeur (direct) de voyages, d'hébergements et d'activités, Google tire immédiatement profit de l'essor du tourisme sur internet. Selon plusieurs analystes, la division "voyages" de Google vaut plus d'argent que le groupe Booking ... Et votre établissement dans tout cela ?

En 2017, Booking et Expedia, les deux plus gros vendeurs de voyages et de loisirs dans le Monde, auront dépensé 70% de leur budget marketing sur Google.

14 Milliards par an investis par les OTAs

Quand on sait que les deux géants consacrent respectivement, pour Booking et Expedia, 92% et 85% de leur budget marketing au digital, cela veut dire que Google a absorbé la plus grosse part de leurs budgets publicitaires.

En 2017, Booking aura dépensé 4,3 Milliards $ en publicité (dont 2,8 Milliards uniquement sur Google !) et Expedia, 2,9 Milliards $ (dont 1,9 Milliards $ uniquement sur Google).

A titre de comparaison, AirBnB aura dépensé 1 Milliards $ (seulement ...) en achat de mots clés et de bannières publicitaires sur Google.

Ces estimations sont tirées des rapports annuels trimestriels et des informations financières communiquées aux analystes par les trois compagnies.

Autant dire que Google se taille la part du lion dans les bénéfices que le voyage et les loisirs engendrent sur internet.

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Des revenus en croissance de 20% cette année

Une sinécure pour le géant des moteurs de recherche pour qui le voyage représente désormais 14 Milliards $ de ses revenus annuels qui, compte tenu des marges que ce marché lui génère, contribue à hauteur de 100 Milliards de capitalisation boursière, soit près de 15% de sa capitalisation globale (669 Milliards $ en ce début de mois d'octobre).

Et ce n'est pas fini ! Puisque les deux géants affichent dans leurs rapports financiers annuels une progression annuelle de 23% de leurs dépenses marketing, en moyenne; ce qui permet à Google d'espérer voir ses "revenus voyages et loisirs" progresser de 20% cette année encore.

Testez votre propre publicité sur Google ...

Quels enseignements tirer de ces chiffres au niveau de votre propre exploitation ?

Y aller ou laisser faire les OTAs ?

Attention, toutefois, selon certains chercheurs, ne rien faire sur Google (surtout si on ne sent pas très à l'aise avec ses outils - il est vrai, compliqués - de gestion publicitaire) n'est pas un handicap. Pour certains observateurs, mieux vaut s'en remettre aux OTAs à qui vous confiez vos offres en réservations de se charger de votre publicité sur Google. Selon certains spécialistes comme Peter O'Connor, ils feront le job de votre référencement à votre place pour un coût plus abordable (qu'ils vous refacturent dans vos commissions). L'idée est mathématiquement valable mais commercialement discutable: en effet, personne n'a jamais vu une entreprise réussir (et valoriser son fonds de commerce) en dépendant quasi-exclusivement d'un seul ou deux distributeurs.

Comme toujours, la bonne philosophie (à notre sens) est de cumuler plusieurs vecteurs de distribution et, surtout, de les maintenir dans des proportions raisonnables :

  • votre distribution et vos réservations directes évidemment qui doit rester dans un minimum de 45%
  • votre distribution (par achat de liens et de mots clés): dans les 5%
  • votre distribution indirecte (qui ne devrait jamais dépasser les 40%) pour vous garantir une véritable indépendance commerciale.